Concours national
de la
Résistance et de la Déportation 2010

« L’appel du 18 juin 1940 du général De Gaulle et son impact jusqu’en 1945 »

dimanche 21 mars 2010

Contexte mondiale historique avant le dix-huit juin

En septembre 1939 débute la Seconde Guerre mondiale. L’offensive allemande en France commence au printemps 1940 et, le 22 juin 1940, le gouvernement français signe l’armistice avec l’Allemagne nazie. Commence alors une période appelée occupation :le nord de la France est occupé par l'armée allemande . le sud de la France reste libre : c’est la zone libre, où s’installe le gouvernement de Vichy dirigé par Philippe Pétain .l’Alsace et la Moselle sont annexées par l’Allemagne.






La panzer division sont aidée par des unités plus petites comme des groupes de reconnaissance, des sections de combat du génie, de défenses antichars et antiaériennes ainsi que par la transmission et l'intendance. Un corps blindé était composé au moins 2 panzers divisions et si possible, une division d'infanterie motorisée. Ces corps blindés formeraient par les suites de armée blindées, capable d'opérer seul, derrière les lignes ennemies afin de les desorganiser.... Pour les soutenir, l'aviation qui servira comme artillerie lourde, des appareils de reconnaissance repèreront les cibles et les bombardiers en piquer entreront en actions pour les éliminer.
C'est la technique de la Blitzkrieg.....





La « drôle de guerre » est la période de la Seconde Guerre mondiale sur le théâtre européen entre la déclaration de guerre par la France et le Royaume-Uni (les Alliés) à l'Allemagne nazie le 3 septembre 1939 et l'invasion par cette dernière de la France, de la Belgique, du Luxembourg et des Pays-Bas le 10 mai 1940. Elle reçut ce surnom du journaliste Roland Dorgelès reprenant une expression utilisée dans un reportage sur les armées alliées qui attendaient l'offensive dans leurs retranchements et notamment la ligne Maginot en trompant l'ennemi. Les communiqués des armées ne faisaient état d'aucune activité notoire, tout au plus quelques escarmouches.



Avant la Seconde Guerre mondiale, l'armée française était considérée comme une des plus puissantes du monde. Néanmoins, malgré les décisions de réarmement prises à partir du gouvernement du Front populaire au pouvoir jusqu'en 1938 et amplifiées par le gouvernement Daladier ensuite, on ne put contenir la puissance retrouvée de l'Allemagne nazie. Lorsque celle-ci attaqua en mai 1940, la défense française s'écroula avec plus de 100 000 morts, victime à la fois du concept allemand de Blitzkrieg et surtout de la pensée stratégique défensive inspirée par les anciens chefs de la guerre de 1914-1918, parmi lesquels Pétain, à l'état-major dans les années 1930, au lieu de regrouper les chars en grandes formations mobiles (choix soutenu par le colonel Charles de Gaulle). En cinq semaines, l'avancée allemande en France entraîna la désintégration de l'armée et une gigantesque panique dans la population. Dix millions de personnes s'enfuirent sur les routes avec de maigres bagages, au cours d'un épisode qu'on appela l'« Exode ».





Le gouvernement, dirigé par Philippe Pétain depuis la démission de Paul Reynaud, fit demander l'armistice, signé le 22 juin 1940. On pouvait penser alors que son prestige acquis lors de la défense de Verdun en 1916 permettrait des négociations plus aisées avec Hitler, il n'en fut rien et les conditions en furent très dures : occupation de plus de la moitié du pays et énormes frais prélevés pour entretenir l'armée allemande.




L'entrevue de Montoire est la rencontre qui eut lieu le 24 octobre 1940 entre le maréchal Pétain et Adolf Hitler dans la gare de Montoire-sur-le-Loir (Loir-et-Cher, France). Elle avait été longuement préparée par la rencontre du ministre des Affaires étrangères français Pierre Laval avec l'ambassadeur d'Allemagne Otto Abetz, ainsi qu'avec Hitler quelques jours auparavant au même endroit : elle devait poser les bases d'un dialogue entre la puissance occupante et le gouvernement de Vichy.
Les débats se déroulèrent dans le wagon personnel du Führer, après qu'une poignée de main fut échangée sur le quai de la gare entre lui et Pétain. Aucun compte rendu officiel de ces débats ne fut publié, mais on sait que seul le principe de la collaboration fut établi sans qu'aucun engagement ne soit pris d'aucune part. Il est d'ailleurs important de souligner que cette entrevue intervint en même temps que les débats de la commission d'armistice entre la France et l'Allemagne, tout en étant totalement distincte.
Cette entrevue fit les gros titres de la presse française et fut le sujet d'un discours radiodiffusé du chef de l'État français le 30 octobre 1940, où Pétain s'efforça de montrer qu'une nouvelle ère s'ouvrait pour la France : de nation vaincue, elle devait selon lui accéder à un statut respectable en devenant le partenaire du vainqueur, dans le cadre du nouvel ordre européen dicté par l'Allemagne nazie.
Par ce discours radiodiffusé, Pétain engage personnellement et officiellement le régime de Vichy dans la collaboration.
Montoire a par la suite pris une dimension symbolique comparable à l'Appel du 18 Juin du général de Gaulle. Dans la mémoire collective française, la photographie du général lisant son injonction à poursuivre le combat au micro de la BBC s'oppose à celle de la poignée de main entre Pétain et Hitler. Ces deux documents ont atteint le statut de symboles en fixant des moments-clé de l'Occupation, soulignant la dimension fondatrice des événements en cause : respectivement, la poursuite de la lutte aux côtés de l'Angleterre et l'organisation de la collaboration avec l'Allemagne.


sources
http://www.crdp-reims.fr/memoire/lieux/2GM_CA/plaques/savigny.htm
ci dessous le lien INA sur l armistice de Rethondes http://boutique.ina.fr/video/histoire-et-conflits/seconde-guerre-mondiale/I00007864/22-juin-40-a-rethondes-signature-de-l-armistice-franco-allemand.fr.html
htp://images.google.fr/imgres?imgurl=http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/image/PagesAnnexes/AppelDu18juin1940/18juin40_Londres.jpg&imgrefurl=http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/page/affichepage.php%3FidLang%3Dnl%26idPage%3D2805&usg=__CQVeFVsAgSLKjPdPxPybWtPCcLY=&h=377&w=500&sz=29&hl=fr&start=12&um=1&tbnid=I3tk3EGt3uDZ6M:&tbnh=98&tbnw=130&prev=/images%3Fq%3Dappel%2Bdu%2B18%2Bjuin%26hl%3Dfr%26sa%3DX%26um%3D1 http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/image/PagesAnnexes/AppelDu18juin1940/18juin40_Londres.jpg&imgrefurl=http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/page/affichepage.php%3FidLang%3Dnl%26idPage%3D2805&usg=__CQVeFVsAgSLKjPdPxPybWtPCcLY=&h=377&w=500&sz=29&hl=fr&start=12&um=1&tbnid=I3tk3EGt3uDZ6M:&tbnh=98&tbnw=130&prev=/images%3Fq%3Dappel%2Bdu%2B18%2Bjuin%26hl%3Dfr%26sa%3DX%26um%3D1 http://www.charles-de-gaulle.org/pages/l-homme/dossiers-thematiques/1940-1944-la-seconde-guerre-mondiale/l-appel-du-18-juin/analyses/les-oreilles-du-18-juin.php

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